Océan Indien et île de Socotra - Reisverslag uit Agios Nikolaos, Griekenland van Jacques - WaarBenJij.nu Océan Indien et île de Socotra - Reisverslag uit Agios Nikolaos, Griekenland van Jacques - WaarBenJij.nu

Océan Indien et île de Socotra

Door: Jack & Philippe

Blijf op de hoogte en volg Jacques

01 April 2017 | Griekenland, Agios Nikolaos

Bonjour, comme j'ai finalement pu faire réparer mon PC en Crète, voici le largo sur Socotra, une perle rare...
Après avoir fait le plein de diesel, nous quittons les Maldives avant le coucher du soleil, le 7/2/2017. Les premières 24h nos moteurs doivent nous mener à une zone de bon vent de travers promise par la météo. Et là LJ reprends sa forme avec des vitesses de 10-12 Nœuds. Puis le vent diminue et devient plein arrière . Qu’à cela ne tienne, je sors l’arme fatale : le beau spinacker, signé Nicole. Comme il y a des mois que nous n’avons pas eu l’occasion de le mettre, c’est bien que nous ne sommes pas en régate ; il nous faudra une demi- heure pour le monter mais il fait l’émerveillement de mon crew Italien qui le voit pour la première fois.
Nous entrons maintenant en plein dans la mer d’Arabie où Allah est tout puissant. Malheureusement il ne semble pas trop nous aimer, malgré le Coran qui est devenu ma lecture de chevet, car la drisse du spi se rompt, et un jour plus tard c’est au tour de la drisse de grand-voile ! Il nous faudra 45 min. pour sortir les 260 m² de toile du spi de la mer sous le regard intéressé d’une belle tortue de mer, mais il est intact.
Nous réparerons et remplacerons les drisses au mouillage car il faut monter dans le mât à 27m !
Une petite bonite se fait prendre et Philippe fait une dissection professionnelle préprandiale.
Après 6 jours (pas mal pour 1200 miles) voilà que l’île de Socotra sort de la brume matinale, mystérieuse à souhait. Nous sommes le 14 février mais St. Valentin ne s’est encore jamais promené par ici. De hautes montagnes, des dunes de plus de 100m, pas de villages, pas d’âme qui bouge, pas de pêcheurs, même pas un petit pirate pour nous accueillir ! Après de longues heures nous passons un cap et voilà le « port » de Hadiboh, la capitale. Une jetée faite de roches prête à vous crever la coque, des petits cargos en bois qui tant bien que mal essaient de décharger des vivres et du matériel qui viennent de Dubai.
Nous jetons l’ancre, personne ne réponds à la VHF. Mais une barque s’approche avec 7 « officiels » dont il n’y a que le militaire qui est en tenue « battledress ». Comme j’ai déjà préparé mon arrivée avec Radwan, mon agent de Ecotours, cela se passe dans la bonne humeur.Le seul intérêt des officiels est d’avoir des photos du catamaran avec eux en avant plan ! Il est vrai que c’est en 2014 que le dernier plaisancier s’est arrêté ici !
Philippe et moi partons le lendemain matin pour une virée de 3 jours avec notre guide Samy et le chauffeur Abdulah dans son LandcruiserToyota dont le kilométrique s’est arrêté il y a quelques années sur 380.000km ! Et là, c’est l’émerveillement. Il y a ici de par l’isolement, plus de 300 sortes endémiques de flore et faune que l’on ne peut trouver ailleurs sur la terre. Darwin se retourne dans sa tombe pour ne pas avoir fait escale ici avec le Beagle ! C’est un orgasme biologique avec en point d’orgue le « dragon bloodtree » ( Dracaena Cinnabari) et le « bottletree » avec ses fleurs roses éclatantes. Le Dracaena a une sève qui ressemble en effet à du sang (cf. photo 21). Lorsque je fais remarquer que je ne vois que des arbres adultes, le guide m’explique que les jeunes pousses sont mangées par les chèvres ! Il y a 50.000 habitants, dont 20.000 dans la capitale ; mais il y a 2 à 3 fois plus de chèvres. Elles ont été introduites par l’homme et voilà une fois de plus le ravage qu’une importation artificielle d’animaux provoque dans un équilibre d’éco système millénaire. Les Dracaena adultes en forme de parasol que nous admirons au-dessus de 200m d’altitude ont plus de 1000 ans !
Les projets de protection de ces arbres, dont nous sommes tous les deux tombés amoureux, ne tiennent jamais dans le temps. Après une dizaine d’années, les pousses ne dépassent en effet pas les 30 cm ! Il faut donc une vrai aide à très long terme.
Nous faisons du trekking dans la montagne désertique et notre guide semble nous avoir confondus avec des chamois ! Le soir nous sommes crevés mais éblouis. Camping sauvage, repas préparés par Abdulah, pas d’eau pour se laver, pas de toilette. Pour un des lunchs, il nous achète une mignonne et tendre petite chèvre de 3 semaines dont il tranche le cou sans état d’âme. Il nous servira la tête comme délicatesse. Lors de nos repas nous sommes le centre d’intérêt des vautours Egyptiens qui espèrent recevoir les restes…
Des paysages grandioses : dunes immaculées, énormes grottes, plages désertes, lagons poissonneux, piscines naturelles. J’ai eu difficile à sélectionner les photos.
En parlant de photos, nous n’avons pas le droit de photographier les femmes. Elles portent pourtant des habits très colorés lorsque nous les surprenons chez elles. Car lorsqu’elles sortent, le burqua noir est obligatoire. Elles doivent détourner le regard dès que nous arrivons alors que nous sommes l’attraction de 2017 !
Pour visiter Hadiboh, la capitale, Samy nous demande gentiment d’échanger nos shorts pour de longs pantalons. Cela ne nous pose pas de problème puisque nous ne demandons que de ne choquer personne. Pourquoi est-ce que cela est une attitude à sens unique ? Pourquoi est-ce que les musulmans n’acceptent pas de respecter nos coutumes quand ils s’installent chez nous ? Je ne poserai pas la question ici…
Les Socutris sont des gens accueillants et enjoués avec une façon très sympa de se saluer que j’ai adoptée tout de suite avec une cote de popularité garantie . Les hommes se donnent la main et puis font 2 touchettes nez-nez avant de demander comment va la famille et s’il a plu chez nous.
Après ces 3 jours nous retrouvons quand même avec plaisir le confort douillet de LJ, mais nos yeux brillent comme ceux d’un biologiste qui viendrait de découvrir les Galapagos.
Nos ritals sont partis faire le tour de l’île et nous repartirons le 21 pour Djibouti.
A+




UITZONDERLIJK

Socotra is enig, geheimzinnig, mooi, ruw, arm aan westers comfort en rijk aan landschap. Nooit heeft haar vriendelijke bevolking deelgenomen aan terreur of piraterij maar, brute pech, Somalië en Yemen zijn niet ver. Bovendien loopt het publiek aanzienlijk achter op informatie die nochtans op de juiste websites terug te vinden is: de zware militaire aanwezigheid heeft in deze regio de zeerovers al een paar jaar uitgeschakeld. Het zijn nu West Afrika, de Caraïben en de Zuid Chinese Zee inclusief straat van Malakka, die bovenaan de statistieken prijken. De kapitein heeft goed zijn best gedaan en gehoor gevend aan zijn aansporingen hebben onze vriendelijke Amerikaanse en Canadese buren uit Sri Lanka en Maldiven (S/Y Jubilee en Sea Turtle) besloten om ons hier te vervoegen. Ook zij gaan het eiland verkennen.

Gemiddeld is Socotra ( = markt waar wierook verkregen kan worden) een woestijn. Hoewel het reliëf beduidend is (tot 1500m), regent het weinig omdat de binnenwaaiende zeedampen te warm zijn om onder dit hoogteverschil voldoende af te koelen en neer te slaan. Daarenboven is het grootste deel van het eiland bedekt door kalksteen met vorming van karst inclusief de doorlaatbare plateau’s (vgl Franse “causses”) die het regenwater als een zeef doorlaten richting ondergrondse circulatie. Grotten, verdwijngaten, resurgenties, zeldzame traagvloeiende deels ondergrondse waterlopen, met palmboombossen, oasen en wadi’s (tijdelijke dus meestal droge rivierbeddingen), diepe kloven (canyons) en steile klippen, en dit alles laat met straffe kleureffecten en een betoverende woestijnflora, onuitwisbare indrukken na.

Af en toe komt het tot een cycloon met stortregens. Het karststelsel kan dit niet slikken. Miljoenen tonnen water worden op enkele minuten van de steile hellingen gestroomd en kolken door de dodelijk gewordende wadi’s en canyons. Uiteraard sterven daarbij verdwaalde geiten en worden bomen en struiken ontworteld en meegesleurd. Sediment dat soms zeer grote rotsblokken stabiliseerde wordt acuut weggespoeld, de rotsen komen los en donderen naar beneden en hier en daar zijn het echte aardverschuivingen. In november 2015 kwam het zover en de hierdoor ontstane natuurchaos is nog goed te zien…

De planten hebben onder de erge gemiddelde droogte typische eigenschappen ontwikkeld door de soorten heen (convergentie): parasolvormig bladerdak om elke dauw- of regendruppel te vangen, flesvormige stammen die water bevatten. Water voor de plant uiteraard, niet voor andere wezens (hoe zijt ge zelf?) dus gemiddeld giftig: niet drinkbaar maar soms wel met geneeskrachtige eigenschappen (antiseptisch, wondhelend, etc…). Het uitzicht van de Dracaena C. heeft ons, zoals eerder vermeld, ontroerd. We zijn nu echt dracomanisch geworden en treden toe tot de Broederschap van het Drakenbloed, beter bekend onder de naam “NeuzeNeuze”.

Ph


  • 01 April 2017 - 21:55

    Jean & Sonja:

    Bonjour à l'équipage de LJ,

    Que de bonnes nouvelles, le PC fonctionne, et ce qui me fait un énorme plaisir, est votre découverte de Socotra. J'ai déjà lu énormément de reportages et des descriptions sur cette île, qui est considérée comme l'endroit le plus extra-terrestre de la terre. Votre texte et les photos sont formidables, c'est déjà un exploit d'aborder et de jeter l'ancre à Socotra, ce qui n'est pas évident.
    Grand merci de nous faire partager cette découverte.
    A bientôt , Sonja & Jean-Claude

  • 02 April 2017 - 17:23

    Nicole:

    Cher captain et équipage,

    Comme d'habitude un texte à se lécher les babines ! Nous ne connaissions pas du tout l'île de Socotra et ignorions son existence...jusqu'a présent.
    Une question qui m'intrigue : quel est l'endroit le plus merveilleux et le plus beau que vous avez rencontré durant votre voyage? En fait, c'est ce qui nous éviterait de parcourir votre périple avant d'y arriver...
    En tout cas bravo pour votre exploit,'t is niet aan iedereen gegeven !
    Jacky lorsque tu as parlé de faire ton tour du monde en catamaran, franchement j'ai eu peur car il a fallu beaucoup de courage et de ténacité pour arriver au bout. Te voilà presque arrivé et je suis sûre que tu regrettes la fin. Je ne me fais pas d'illusions et je suis convaincue que d'ores et déjà tu as d'autres idées en tête. Pauvre Nikske qui est contrainte à suivre son explorateur dans le monde entier, car il faut le dire, chapeau pour elle également !!!.

  • 04 April 2017 - 19:29

    Michel HELLAWELL:

    Quelle étape sauvage et quelles magnifiques fleurs de ces arbres étranges.
    Les piscines naturelles devaient être divines.
    On en voit pas Nicole sur ces images. Elle était peut être absente ?
    En tous cas, on vous attend de pied ferme pour entendre vos belles histoires.

    Sans doute lorsque vous lirez ceci vous serez à l'ouzo ? ou anisette 0° pour le Captain.

    A bientôt et bon vent

Reageer op dit reisverslag

Je kunt nu ook Smileys gebruiken. Via de toolbar, toetsenbord of door eerst : te typen en dan een woord bijvoorbeeld :smiley

Jacques

Bienvenue sur le site de Nicole et Jacques, globetrotters fraîchement diplômés qui s'apprêtent à faire la première moitié du GR5 Antwerpen Nice sans aucune préparation: échec garanti! "Let's hope that our best will be good enough." Départ prévu 1er juillet. Nous nous arrèterons lorsque nous en aurons marre! Ceux qui veulent venir marcher qqs. jours avec nous sont toujours les bienvenus. Vous pourrez nous suivre sur ce blog quand nous aurons une connection internet. Bisous à tous, Jacques et Nicole

Actief sinds 25 Juni 2011
Verslag gelezen: 715
Totaal aantal bezoekers 395531

Voorgaande reizen:

16 November 2018 - 30 Juni 2019

North Atlantic tour 2018-2019

16 December 2013 - 30 Mei 2017

World tour in a sailing catamaran "Lazy Jack"

30 Maart 2013 - 28 Juli 2013

East Mediteranean Yacht Rally (E.M.Y.R.)

25 September 2011 - 09 Juni 2012

Rallye des Iles du Soleil

01 Juli 2011 - 30 November -0001

GR 5 Antwerpen-Nice

Landen bezocht: