Fidji-Nouvelle Zélande 1300 Nm.
Door: Jack
Blijf op de hoogte en volg Jacques
20 November 2015 | Nieuw Zeeland, Whangaehu
Le départ de Nicolas et Nanou sonne le glas de cette deuxième partie de notre tour du monde. Il nous reste à faire notre « clearance » de sortie et à rejoindre la Nouvelle Zélande. Mais la météo est mauvaise avec des vents violents sur la traversée projetée. Nous attendons encore 4 jours avant de monter à Lautoka pour y trouver des autorités sympas qui nous donnent nos papiers nécessaires pour quitter les Fidji en toute légitimité.
Le premier jour est très agréable car nous naviguons encore protégés par la barrière de corail qui entoure les îles. Une fois plus au sud, le vent souffle plus fort, la mer se lève, mais LJ avance vite autour de 10 Nds. au près serré avec ses 2 dérives foils descendues et le pilote automatique qui le maintien à 30° du vent apparent. A partir du 3ème jour cela se gâte sérieusement: le vent forcit encore et devient tout à fait contre. Il lève des vagues de 6 mètres et un courant de 2 Nds. qui nous freine. LJ est obligé de louvoyer ce qui rallonge énormément la route et nous ne nous rapprochons que très lentement de la NZ. Le moral de l’équipage est au plus bas : nous souffrons tous du mal de mer, le capitaine en premier. LJ n’a pas assez d’autonomie moteur que pour affronter ce déchainement de la nature avec la « brise Volvo ». Pour comble de malheur notre dessalinisateur tombe en panne. Heureusement cette éventualité a été prévue et nous sortons les bidons d’eau potable de la calle. …mais plus de douches …bonjour les dégâts, le tout mélangé aux odeurs du vomis !!
Après 48h notre organisme s’adapte à cette traversée difficile. Nous sommes maintenant assez près de Opua, notre point de chute dans le nord de la NZ, pour nous faire aider dans notre progression par les 2x 150 CV de nos moteurs. Les derniers 60 miles redeviennent plus confortable à la voile pure. Nous arrivons à Opua juste avant la tombée de la nuit. Pendant ce dernier trajet nous voyons à l’AIS le 1er bateau de toute la traversée, un beau monocoque Oyster de 20m qui avance aussi vite que nous. Je les félicite à la VHF sur quoi le capitaine américain me dévoile son « secret » : il a son moteur ronronnant à 2500 tours minute car il veut aussi arriver avant la nuit !
Accosté dans la « Bay of Islands » au ponton quarantaine d’Opua, le sourire est revenu aux « rescapés » de cette traversée musclée. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Après une nuit tranquille, enfin sans être jetés littéralement d’un côté à l’autre, les formalités délicates d’entrée en NZ commencent. Un officier très courtois nous fait remplir un tas de documents malgré le fait que nous avions déjà dû faire cela sur le net avant notre départ des Fidji. Et puis nous avons la visite de la responsable de l’écologie. Elle vide nos frigos, corbeilles à fruits et congélateurs de leur contenu, nous prend même le miel parce que les abeilles pourraient le sucer et attraper des virus étrangers ! Je ne parviens pas à la trouver sympathique lorsque je la vois remplir un grand sac poubelle avec les filets purs de mon congèle. Elle veut même contrôler les semelles de nos chaussures et les pneus des vélos pour enlever des restants de boue étrangère !! Je garde difficilement mon calme et avale les remarques sarcastiques qui me viennent en masse à l’esprit.
Ouf ! Après cette matinée frustrante, nous pouvons prendre une place au port et mettre pied à terre sur le sol de la NZ. Le petit port est super sympa, il y fait calme et beau, nous avons du bon internet, et de l’aide pour réparer quelques problèmes sur LJ. Repos, belles promenades, des gens très sympathiques et sans chichis, un climat agréable avec le printemps qui pointe, nous aimons bien ce pays.
Et puis c’est le dernier trajet pour LJ cette saison : Opua-Whangarei, 2 journées très agréables avec un vent de côté et une mer plate, le nirvana. Le port de Whangarei est à 30 km en amont d’une rivière et c’est là que se trouve le chantier Norsand dans lequel LJ va passer les 6 mois de la saison des ouragans du Pacifique Sud. Nous avons pas mal de boulot à le préparer le cata pour ce séjour et Alberto et Alice nous aident beaucoup avec toutefois la possibilité de faire comme nous de merveilleuses promenades dans la belle campagne le long de la rivière.
Le 28 octobre, juste 11 mois après leur arrivée sur LJ, nous avons un super dîner d’adieu émotionnel. Nous avons vécu ensemble cette année unique dans la vie de chacun, une aventure exceptionnelle avec une entente sans un nuage et un regret sincère que cela se termine.
Ils vont encore rester 2 semaines en NZ pour visiter le pays et ses plages de surf avant de s’envoler sur Melbourne en Australie où ils comptent s’installer. Quant à Nicole et moi, nous restons encore quelques jours à organiser le séjour de LJ avec un aller-retour à la capitale Auckland pour résoudre des problèmes techniques ( winch électrique Harken, accessoires de notre kayak Hobie). Après la visite d’Auckland nous quittons cette NZ en effervescence à cause de leur équipe de rugby, les ALL BLACKS, qui gagne le mondial avec une victoire sans pardon sur l’Australie !
Et nous voilà de retour en Europe avec les problèmes de notre maison d’Anvers et ceux de notre vieux continent qui commence à payer le laxisme de nos politiciens et juges dans leur façon de traiter la pègre et l’immigration musulmane.
Nous sommes super contents de revoir la famille et les amis.
En avril-mai 2016 l’aventure continue avec la Nouvelle Calédonie, l’Australie, l’Indonésie, Singapore, la Malaisie, la Thaïlande et puis la rentrée à Antibes début 2017 par le Sri Lanka, les Maldives, le Sultanat Oman, Djibouti, l’Erythrée, l’Egypte, Suez, la Méditerranée…
« Largo » va se reposer pendant quelques mois et remercie ses lecteurs pour leur fidélité qui est la nourriture qui le tient en vie.
Le premier jour est très agréable car nous naviguons encore protégés par la barrière de corail qui entoure les îles. Une fois plus au sud, le vent souffle plus fort, la mer se lève, mais LJ avance vite autour de 10 Nds. au près serré avec ses 2 dérives foils descendues et le pilote automatique qui le maintien à 30° du vent apparent. A partir du 3ème jour cela se gâte sérieusement: le vent forcit encore et devient tout à fait contre. Il lève des vagues de 6 mètres et un courant de 2 Nds. qui nous freine. LJ est obligé de louvoyer ce qui rallonge énormément la route et nous ne nous rapprochons que très lentement de la NZ. Le moral de l’équipage est au plus bas : nous souffrons tous du mal de mer, le capitaine en premier. LJ n’a pas assez d’autonomie moteur que pour affronter ce déchainement de la nature avec la « brise Volvo ». Pour comble de malheur notre dessalinisateur tombe en panne. Heureusement cette éventualité a été prévue et nous sortons les bidons d’eau potable de la calle. …mais plus de douches …bonjour les dégâts, le tout mélangé aux odeurs du vomis !!
Après 48h notre organisme s’adapte à cette traversée difficile. Nous sommes maintenant assez près de Opua, notre point de chute dans le nord de la NZ, pour nous faire aider dans notre progression par les 2x 150 CV de nos moteurs. Les derniers 60 miles redeviennent plus confortable à la voile pure. Nous arrivons à Opua juste avant la tombée de la nuit. Pendant ce dernier trajet nous voyons à l’AIS le 1er bateau de toute la traversée, un beau monocoque Oyster de 20m qui avance aussi vite que nous. Je les félicite à la VHF sur quoi le capitaine américain me dévoile son « secret » : il a son moteur ronronnant à 2500 tours minute car il veut aussi arriver avant la nuit !
Accosté dans la « Bay of Islands » au ponton quarantaine d’Opua, le sourire est revenu aux « rescapés » de cette traversée musclée. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Après une nuit tranquille, enfin sans être jetés littéralement d’un côté à l’autre, les formalités délicates d’entrée en NZ commencent. Un officier très courtois nous fait remplir un tas de documents malgré le fait que nous avions déjà dû faire cela sur le net avant notre départ des Fidji. Et puis nous avons la visite de la responsable de l’écologie. Elle vide nos frigos, corbeilles à fruits et congélateurs de leur contenu, nous prend même le miel parce que les abeilles pourraient le sucer et attraper des virus étrangers ! Je ne parviens pas à la trouver sympathique lorsque je la vois remplir un grand sac poubelle avec les filets purs de mon congèle. Elle veut même contrôler les semelles de nos chaussures et les pneus des vélos pour enlever des restants de boue étrangère !! Je garde difficilement mon calme et avale les remarques sarcastiques qui me viennent en masse à l’esprit.
Ouf ! Après cette matinée frustrante, nous pouvons prendre une place au port et mettre pied à terre sur le sol de la NZ. Le petit port est super sympa, il y fait calme et beau, nous avons du bon internet, et de l’aide pour réparer quelques problèmes sur LJ. Repos, belles promenades, des gens très sympathiques et sans chichis, un climat agréable avec le printemps qui pointe, nous aimons bien ce pays.
Et puis c’est le dernier trajet pour LJ cette saison : Opua-Whangarei, 2 journées très agréables avec un vent de côté et une mer plate, le nirvana. Le port de Whangarei est à 30 km en amont d’une rivière et c’est là que se trouve le chantier Norsand dans lequel LJ va passer les 6 mois de la saison des ouragans du Pacifique Sud. Nous avons pas mal de boulot à le préparer le cata pour ce séjour et Alberto et Alice nous aident beaucoup avec toutefois la possibilité de faire comme nous de merveilleuses promenades dans la belle campagne le long de la rivière.
Le 28 octobre, juste 11 mois après leur arrivée sur LJ, nous avons un super dîner d’adieu émotionnel. Nous avons vécu ensemble cette année unique dans la vie de chacun, une aventure exceptionnelle avec une entente sans un nuage et un regret sincère que cela se termine.
Ils vont encore rester 2 semaines en NZ pour visiter le pays et ses plages de surf avant de s’envoler sur Melbourne en Australie où ils comptent s’installer. Quant à Nicole et moi, nous restons encore quelques jours à organiser le séjour de LJ avec un aller-retour à la capitale Auckland pour résoudre des problèmes techniques ( winch électrique Harken, accessoires de notre kayak Hobie). Après la visite d’Auckland nous quittons cette NZ en effervescence à cause de leur équipe de rugby, les ALL BLACKS, qui gagne le mondial avec une victoire sans pardon sur l’Australie !
Et nous voilà de retour en Europe avec les problèmes de notre maison d’Anvers et ceux de notre vieux continent qui commence à payer le laxisme de nos politiciens et juges dans leur façon de traiter la pègre et l’immigration musulmane.
Nous sommes super contents de revoir la famille et les amis.
En avril-mai 2016 l’aventure continue avec la Nouvelle Calédonie, l’Australie, l’Indonésie, Singapore, la Malaisie, la Thaïlande et puis la rentrée à Antibes début 2017 par le Sri Lanka, les Maldives, le Sultanat Oman, Djibouti, l’Erythrée, l’Egypte, Suez, la Méditerranée…
« Largo » va se reposer pendant quelques mois et remercie ses lecteurs pour leur fidélité qui est la nourriture qui le tient en vie.
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20 November 2015 - 12:51
A - TEAM:
We spent some of the best time in our life on board of LJ, and we at are missing it so much. Here in Melbourne time fly, everything seems so far but incredibly clear. I hope Europe is going to treat you well and give everyone we met a very big hugg and keep the biggest for you two!!!
We wish you the best !
Forever surfers
Alberto&Alice -
20 November 2015 - 16:54
Michou:
Bravo pour ce voyage sans pareil! Une médaille d'or bien méritée pour le capitaine toujours vigilant et problem solving... et son moussaillon préféré qui garde le moral et le sourire en toute circonstance! Nous sommes tellement heureux de vous avoir retrouvé ici à Anvers les Bains, tout beaux et bronzés, et en pleine forme! Merci de tout coeur que nous avons pu faire une toute belle partie de ce tour du monde avec vous! Bisous,
Jan et Michke
-
20 November 2015 - 22:50
Lieve Comeyne:
aan de kapitein van Lazy Jack:
hartelijk dank voor de reisverslagen en verder ook een aangename tijd in België, hopelijk lopen de mogelijke avonturen daar ook goed af:)
Lieve -
21 November 2015 - 14:47
Jean R.:
Le 2e tome de votre belle aventure se termine. Une croisière bien préparée, néanmoins la mer vous réserve toujours des imprévus que vous avez pu maîtrisés. Bravo à tout l'équipage de base , au capitaine narrateur pour ses récits , à Nicole pour avoir conservé l'équilibre à bord de LJ , dans tous les sens du mot.
Merci de tout coeur d'avoir pu participer à distance grâce à vos reportages.
Nous espérons pouvoir suivre les épisodes suivants. sonja & jean-claude -
21 November 2015 - 18:54
Ph:
Merci de cet épilogue poétique et grand merci d'avoir pu participer à l'aventure.
Alice and Alberto, it was a pleasure sharing these wonderful and pacific (!) hours together. I wish you all the best of success and happiness in whatever place you choose to live ! Keep us posted.
Ph -
21 November 2015 - 19:11
Van Eetvelde Maria:
Proficiat voor uw professionele en behouden wereldreis.
Dank ook voor de mooie, leerrijke en boeiende verslagen! (en foto's)
Vol bewondering voor uw avonturen, moed en doorzetting!
Groetjes,
Maria -
22 November 2015 - 10:52
Cecile Van Den Brande:
Ik sluit me volledig aan bij alle reacties vol lof en bewondering - ook voor mij was het een unieke ervaring deel te kunnen nemen aan uw avontuur.
'chapeau'
voor eeuwig dankbaar
Cecile -
03 Mei 2016 - 10:03
Edouard:
Hello Nicole et Jack,
J'imagine que vous êtes répartis retrouver votre beau et vaillant " Lazy Jack " et que vous vous préparez pour le chapitre 2 de vos aventures en Pacifique.
Je suis impatient, comme tous vos lecteurs, de recevoir vos récits humoristiques qui me font rêver.
En attendant, je vous souhaite bon vent et prudence.
Quant à moi, je reste sur la terre ferme et partirais debut juin pour 15 jours de raid en Sidecar Ural au Kirghistan.
Amitiés.
Edouard de Bordeaux
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